L'éclairage en aquariophilie

Le but de l’éclairage en aquariophilie est d’essayer de se rapprocher de l’éclairage généré par le soleil sur les plantes dans leurs milieux naturels, sans pour autant espérer l’atteindre.
Je ne rentrerais pas dans les détails de la physique concernant la propagation d’un rayonnement électromagnétique, je suis loin de les maîtriser et de nombreux sites développent bien le sujet. Je vais plutôt essayer de vous donner les bases simples et succinctes que j’ai suivies pour obtenir à l’aire de tubes fluorescents un éclairage satisfaisant en eau douce.

La mise en place de l’éclairage d’un bac se réfléchie en terme de qualité, d’intensité et de durée.

La qualité :
Elle dépend du choix des tubes fluorescent. Quatre paramètres sont alors à prendre en compte :

- son flux lumineux : c’est la quantité de lumière émise par les tubes. On préférera les tubes renvoyant la plus grosse proportion de lumens par rapport à sa puissance absorbé.
- son spectre : c’est la courbe qui est définie par les longueurs d’ondes électromagnétique émises par le tube. On choisira un tube dont la courbe se rapproche de celle de la photosynthèse des plantes.
- son Indice de Rendu des Couleurs (IRC) : c’est sa capacité à reproduire les couleurs naturelles exprimée en %. On favorisera les tubes qui s’approchent des 100%.
- sa température de couleur : c’est le type de couleur diffusée par le tube (horticole, blanc, lumière du jour, bleu marin) et exprimé en Kelvin. On essayera de combiner des « horticoles » (autour de 3000K) à des « lumière du jour » (autour de 6500K).

L’intensité :
Une règle empirique consiste à calculer en Watt par litre d’eau, cette règle permet de s’approcher grossièrement des proportions réelles. Pour être plus précis, comme deux tubes de même puissance peuvent avoir des flux lumineux très différent, on cherchera à atteindre une valeur optimale par le calcul d’un ratio lumens émis par litre d’eau en suivant cette plage :

- éclairage faible : inf à 20 lm/L (~Inf à 1W/3L)
- éclairage moyen : de 20 lm/L à 30 lm/L (~de 1W/2L à 1W/3L)
- éclairage fort : de 30 lm/L à 40 lm/L (~de 1W/L à 1W/2L)
- éclairage intense : sup à 40 lm/L (~sup à 1W/L)

La durée :
On essayera de reproduire à l’aide de programmateur la durée fournis par le soleil où les plantes vivent. Dans leur milieu naturel, la plupart des plantes d’aquarium reçoivent une durée constante d’éclairage entre 10 et 14h. Ce sera la durée à atteindre une fois que les plantes seront bien acclimatées (de 1 à 6 mois), on essayera donc de démarrer avec une durée d’environ 8h pour aller progressivement au bout de 6 mois à une durée continue d’environ 12h.
Je ne suis pas pour la pratique préventive du « trou à algues » qui consiste à mettre en place de manière permanente un arrêt de 2 ou 3h de l’éclairage en milieu du cycle d’éclairage. Je trouve cette technique inutile s’il n’y a pas d’algues et même si visuellement les plantes semblent le supporter il est évident qu’elles sont bien mieux sans.

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